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Ce carnet de voyage a été réalisé sur la base des commentaires du film :
Islande, terre de glace et de feu.
En savoir plus sur ce filmLes principaux chapitres :
A la limite du cercle polaire, l'Islande : une île d'un peu plus de 100,000 km2 soit 20% de la France.
Une île où vivent 380.000 ha soit une densité de 3ha/km2, la plus faible d'Europe ; Reykjavik, la capitale, concentre la moitié de la population.
Plus de la moitié du territoire est dépourvue de végétation : il s'agit essentiellement des terres intérieures, les Hautes Terres, constituées de déserts inhabitables ; par ailleurs, et malgré leur fonte accélérée, les glaciers couvrent encore 10% de la superficie de l'île.
Située exactement sur la faille tectonique entre les plaques américaine et euroasiatique, cette île a une forte activité volcanique : 130 volcans sont actuellement considérés comme actifs.
Les principales dates clé dans l'histoire de l'Islande :
874 : Le viking Ingólfr Arnarson, expulsé de Norvège, est le premier colon islandais : il construit sa ferme sur le site qui deviendra Reykjavik en 874. C'est le début de la colonisation de l'île par les vikings.
930 : Création de l'Althing, l'un des premiers parlements au monde. L'Althing est une assemblée annuelle qui réunit tous les hommes libres à Þingvellir.
1000 : l'Islande adopte le christianisme, lors d'une séance de l'Althing marquée par la division entre les païens et les chrétiens.
1262 : Signature du Vieux Pacte qui met fin à l'État libre et place l'Islande sous la couronne norvégienne.
1380 : La Norvège et le Danemark adoptent le même roi, ce qui place l'Islande sous l'autorité du Danemark.
1550 : Le dernier évêque catholique est décapité : le pays devient officiellement luthérien. Le luthéranisme est depuis resté la religion dominante.
1783 : Explosion du volcan Laki, avec des effets dévastateurs : un quart de la population de l'île meurt ainsi que plus de la moitié du bétail.
1800 : L'Althing est aboli et remplacé par une Haute Cour siégeant à Reykjavik.
1918 : L'Islande devient un État indépendant et souverain, tout en conservant le même roi que le Danemark. La politique étrangère reste assurée par le Danemark.
1944 : Le Danemark étant envahi par l'Allemagne nazie, les Islandais décident d'agir unilatéralement.
Le 20 mai 1944, les Islandais se prononcent lors d'un référendum favorable à la fin de l'union avec le Danemark, à l'abolition de la monarchie et à l'instauration de la république. L'Islande devient officiellement une république le 17 juin 1944.
Sur le plan économique, l'île dispose de 3 ressources essentielles : la pêche, la géothermie et le tourisme :
Reykjavik, capitale de l'Islande, regroupe avec son agglomération plus de la moitié des habitants de l'île. Toute proche du cercle polaire, c'est la capitale la plus septentrionale du monde. Vivante, jeune et moderne elle comprend 25% d'espaces verts.
Célèbre édifice du centre de Reykjavik, Harpa est à la fois la salle de spectacles, de concerts et le centre des congrès de la capitale. Réputé pour son architecture moderne avec ses milliers de panneaux de verre, symbole du progrès et de la prospérité, Harpa est un des monuments emblématiques de la ville. Les reflets et les jeux de lumières sur les façades immenses du bâtiment, entièrement composées de verre, sont uniques et donnent une apparence très différente en fonction de la lumière du jour, de l'heure, et du temps qu'il fait.
A quelques centaines de mètres de Harpa, le fameux "Voyageur du soleil" : cette sculpture métallique emblématique de la ville, construite en 1990, évoque un drakkar, bateau viking se dirigeant vers le soleil.
La sculpture a été imaginée par Jón Gunnar Árnason.
Construite en 1909 pour héberger le consul de France, la maison Hofdi accueille aujourd'hui des réceptions officielles : c'est en particulier ici que se rencontrèrent, en 1986, Ronald Reagan et Mikhael Gortbatchev, en prélude à la fin de la guerre froide.
Juste à côté, la statue d'Einar Benediktsson, le plus grand poête islandais.
Un peu plus loin, la statue de Ingolfr Arnarson, qui fonda la ville en 874.
Puis la maison du 1er ministre… et le parlement actuel, à côté d'une église luthérienne… des bâtiments qui étonnent par leur simplicité !
Lumière faible, temps gris et froid, nuits interminables… en compensation, les islandais ont décidé de construire des maisons simples mais très colorées. Les maisons sont revêtues de tôle ondulée que les habitants peignent avec des couleurs qui illuminent la ville.
Voici la plus ancienne maison de Reykjavic : elle a été construite en 1762 et en bois, matériau très rare dans ce pays…
Autre curiosité à Reykjavik : une maison avec des tuiles... Également très rare en Islande !
Les moutons islandais fournissent une laine de qualité exceptionnelle chaude et résistante à l'eau. Elle sert en particulier à confectionner ces fameux pulls tricotés à la main, aux motifs typiquement islandais et qu'on nous propose dans de nombreuses boutiques.
Nous remontons alors vers Hallgrimskikja, la grande église luthérienne de Reykjavik, un des points de repères de la ville. L'architecte Guðjón Samúelsson s'est inspiré des orgues basaltiques, des montagnes et des glaciers du paysage islandais. Sa construction a duré 41 ans, de 1945 à 1986. Pendant sa construction, l'édifice a fait l'objet de critiques, a été parfois jugé dépassé, ou mêlant de façon peu satisfaisante différents styles.
Son grand orgue à traction mécanique et commandes électriques, possède 5275 tuyaux pour 72 jeux. Il est haut de 15 mètres et pèse 25 tonnes. Il a été achevé en 1992.
Un ingénieux système permet d'utiliser les bancs dans un sens ou dans l'autre suivant les manifestations.
Le Musée National d’Islande retrace l'histoire de l'Islande des Vikings jusqu'à notre époque. Il a été installé dans ce bâtiment moderne en 1950 afin de regrouper dans un même lieu toutes les collections islandaises. Sur 3 étages, il présente plus de 2.000 pièces et œuvres d’art qui permettent de réaliser un voyage complet dans l’histoire islandaise, depuis le temps de la colonisation au IXème siècle jusqu’à la période la plus récente.
Au bord du lac Tjornin, l'hôtel de ville, un bâtiment récent et moderne qui abrite une immense carte en relief de l'Islande.
Installé sur le port dans une ancienne usine de congélation, le musée maritime raconte l'épopée de l'histoire maritime islandaise. L'évolution de la vie maritime, si importante pour l'histoire islandaise, est présentée à travers les objets exposés : bateaux à rames, chalutiers modernes, navires de commerce, les différentes techniques de pêche... Il met en valeur l'évolution grandissante de la pêche à la morue avec la présentation des techniques de conservation.
Othin était un navire garde côtes qui a participé aux guerres de la morue pour défendre les pêcheurs islandais ; il est désormais intégré au musée.
Devant le port, un monument rend hommage à tous les pêcheurs ; à coté, des panneaux listent les naufrages intervenus à proximité des côtes d'Islande, en particulier celui-ci du "Pourquoi Pas" avec le fameux commandant Charcot à son bord.
Thingvellir est un parc national qui présente un double intérêt : géologique et historique.
Situé sur un point de rencontre entre les plaques tectoniques nord-américaine et eurasiatique, son activité sismique y est importante, comme en témoigne les failles et fissures présentes sur tout le site. On voit ici une énorme faille de plus de 7 km de long et 64 m au point le plus large qui forme un véritable canyon. Chaque année les 2 plaques tectoniques divergent et se séparent de 2 à 3 cm.
Mais Thingvellir est aussi le site le plus important pour toute l’histoire de la nation islandaise. En effet c'est dans ce véritable amphithéâtre naturel que dès 930 l’Althing, considéré comme étant le plus vieux parlement d'Europe, fut créé. Les chefs des différents clans s'y réunissaient pour débattre des questions les plus importantes et régler les différends. Le parlement y restera jusqu'en 1798, année à partir de laquelle il siègera à Reykjavik, la capitale.
Ce site reste un symbole politique fort : de nombreux événements d’ampleur nationale et internationale y sont régulièrement organisés.
Une ferme et une église, initialement en pierre et en tourbe, avaient été installés sur le site. L'église est une des toutes premières églises érigées en territoire islandais. Elle a été construite sous l’initiative du roi norvégien Olaf II après la christianisation du pays en l’an 1000. Le bâtiment actuel, plus petit et sobrement décoré, date de 1858. À proximité un petit cimetière où se trouvent les tombes des grands poètes Einar Benediktsson et Jónas Hallgrímsson.
Geysir est un champ géothermique, un ensemble de sources chaudes, à l'origine du mot geyser, pour décrire le phénomène d'eau chaude jaillissant des profondeurs de la terre.
Actuellement, sur le site, le plus grand jet est celui de Strokkur. Celui-ci est en fait un simple trou rempli d'une eau bleutée : mais, au moment de jaillir, soit environ toute les 5mn, l'eau forme une grosse bulle avant d'exploser en un jet pouvant atteindre jusqu'à 30 mètres de haut.
Les chutes de Gullfoss font partie du Cercle d'Or au même titre que Geysir et Thingvellir : il s'agit probablement des chutes les plus célèbres du pays.
A Gullfoss, les chutes d'or en islandais, l'eau tombe sur une hauteur de 32m et une largeur de 70 m ; son débit est énorme avec une moyenne de 130 m² par seconde. Le vacarme assourdissant de la chute qui se fracasse en contrebas est impressionnant et raisonne fort dans le canyon.
Dernière étape du Cercle d'Or, le Secret Lagoon est une piscine en plein air construite en 1891 pour profiter des sources d'eau chaude de la région. Le Secret Lagoon offre une eau en permanence et naturellement entre 38 et 42° et un environnement unique et tranquille ce qui en fait une excellente opportunité de détente, et pourquoi pas une bonne occasion de venir prendre un verre avec quelques amis... Aux alentours de la piscine, de nombreuses sources d'eau chaude à l'eau fumante... mais attention l'eau peut atteindre 100° !!
Nous partons vers le nord de Reykjavik, en direction de Borganes. La route va nous offrir de magnifiques points de vue sur cette cote escarpée et déserte.
La source chaude de Deildartunguhver possède le débit d'eau le plus puissant d’Europe. L’eau jaillit du centre de la terre à 100°C, avec un débit de 180 litres par seconde ! Une partie de cette eau est captée et envoyée par aqueduc pour le chauffage urbain géothermique de Borgarnes à 34 kilomètres de distance et d'Akranes à 64 kilomètres.
A Borganes, le Settlement Centre est un musée consacré à la colonisation de l'île : il présente une exposition sur la colonisation, une autre sur la saga d’Egill.
L’exposition sur la colonisation nous rappelle la découverte de l’Islande, l’arrivée des Vikings norvégiens et la mise en place du premier parlement au monde, Althing. La saga d'Egill raconte la vie du viking Egill, un des premiers colons qui vécut au Xème siècle.
Les sagas sont des récits poétiques, en prose qui racontent un pan de la vie d'un islandais. Les héros de ces sagas incarnent les qualités des vikings : bravoure, justice, amitié et talent poétique. La vengeance est un thème omniprésent. Bien qu'influencées par la culture et la religion, les sagas restent des documents historiques primordiaux sur la vie quotidienne et la civilisation médiévale islandaise.
Auteur des plus belles sagas, Snorri Sturluson n'eut qu'un tort : être islandais. Sans l'isolement de son île, et la barrière de la langue, il aurait été considéré, à juste titre, comme le plus grand écrivain des temps médiévaux.
Snorri Sturluson habitait à la fin de sa vie à Reykholt où il disposait d'une petite piscine chauffée et où il se rendait par un tunnel sousterrain. C'est là qu'il aurait été assassiné.
Búdir est un petit hameau composé d’un hôtel de caractère et d’une église noire. Cette étonnante église, plantée dans un merveilleux décor, exerce une attraction irrésistible. Elle fut érigée en 1703, avant de tomber totalement en ruines. Elle fut alors reconstruite en 1848 sous sa forme actuelle juste à côté du vieux cimetière. L’église de Búdir est classée au patrimoine du Musée national d’Islande.
Les falaises de lave d'Arnastapi, très découpées, offrent un des plus beaux paysages d'Islande et nous proposent de nombreuses colonnes basaltiques et arches de roche...
Une immense statue en pierre attire notre regard : Bardur, mi-humain mi-troll et célèbre personnage des sagas islandaises, serait selon la légende devenu un esprit en disparaissant dans le glacier Snaefellsjokull.
Ces falaises sont surtout le domaine d'une multitude d'espèces d'oiseaux marins qui vivent et nidifient dans les cavités des falaises.
Un beau cadeau de la nature : le grand arc rocheux naturel de Gatkletur domine la mer. Sur sa droite, se trouve une petite ouverture de forme ronde parfaite qui lui donne un charme encore plus grand.
Lóndrangar, un site impressionnant dominé par 2 pitons rocheux qui se dressent en bord de mer dans le parc national de Snæfellsjökull. Le plus haut des deux s’élève à 75 m et le plus petit à 61 m au-dessus de la mer.
Dans cet environnement volcanique, la magnifique plage de Djupalonssandur : son sable est très noir et ses galets également noirs sont parfaitement ronds. Elle nous offre des sculptures volcaniques impressionnantes.
Voici l’épave d’un chalutier britannique, l'Epine, qui s'est échoué ici le 13 mars 1948. Quatorze hommes périrent dans l’accident, et cinq purent être sauvés. Tous les restes d’acier ont été laissés sur place en souvenir des hommes qui ont perdu la vie ici... Un aspect inquiétant pour cette plage en plus de son côté sauvage...
Le majestueux volcan Snæfellsjökull et son glacier dominent la péninsule de leurs 1446 m d’altitude. Les dernières éruptions de ce grand volcan datent de 1800 ans. Le sommet du volcan est recouvert d'un immense glacier qui, quoiqu'en retrait, couvre encore une superficie de 12km2. La végétation a repris ses droits et la mousse recouvre désormais les champs de lave des éruptions passées.
C'est également ce lieu très particulier que Jules Verne a choisi comme porte d'entrée vers le cœur de notre planète dans son célèbre roman d’aventures "Voyage au centre de la Terre".
Autre célébrité de la péninsule, le Kirkjufell : c'est devenu une montagne emblématique de l’Islande, malgré la modestie de son altitude : 463m. Véritable icône de l’Islande, le Kirkjufell trône sur de nombreuses publicités vantant les beautés de l’Islande. Il faut dire qu’avec sa forme pyramidale et la présence juste en-dessous d'une jolie cascade, le lieu est absolument féerique et offre des images somptueuses. Cette montagne a également connu son heure de célébrité grâce à la série "Game of Thrones" où elle est décrite comme "la montagne en forme de pointe de flèche".
Autre emblème de l’Islande, le cheval islandais est une race unique, car isolé depuis plus d’un millénaire. Il est puissant et résistant au dur climat, et petit par la taille ; mais n'allez surtout pas le prendre pour un poney....
Aujourd’hui encore, le cheval islandais peuple les prairies du pays où il vit en semi-liberté toute l'année malgré le climat rude du pays : on estime que 80,000 chevaux vivent sur l'île soit un cheval pour 4 habitants...
Le cheval islandais est aujourd’hui l’une des races les plus pures au monde et cela à cause de son isolement. En effet, depuis 1000 ans, il n’existe sur l’île qu’une seule et unique race de cheval : toute importation d’équidés est totalement interdite ; il est impossible de faire revenir un cheval qui aurait quitté l’île le temps d’une compétition sur le continent ; et toute compétition internationale est interdite.
Après la dernière guerre, avec la mécanisation des transports et de l’agriculture, le cheval devient superflu. Pourtant, la race ne disparaît pas car des éleveurs passionnés se sont regroupés pour perpétuer l’espèce et continuer à produire de bons chevaux.
Désormais, les chevaux islandais sont sélectionnés essentiellement pour la compétition et le tourisme de loisir, mais sont aussi utilisés pour rabattre les troupeaux de moutons.
Ce soir, nous faisons escale dans le petit port de Stykkisholmur, qui avec ses 1,000 habitants est un des villages les plus importants de la péninsule. Ses maisons de couleurs lui apportent un charme tout particulier. L'église est très moderne et surprenante, elle a été pensée par l'architecte finlandais Jón Haraldsson. Elle arbore des lignes futuristes et audacieuses qui évoqueraient selon certains un paquebot ou pour d'autres un squelette de baleine.
Ce matin, aucun ferry en direction des fjords de l'ouest : c'est donc par la route que nous allons rejoindre cette région perdue et excentrée. Notre parcours sera plus long bien sûr, la route pourra être difficile à certains endroits mais ce sera l'occasion de découvrir cette côte des fjords, très découpée, sous des angles inhabituels. Ici nous sommes en dehors des circuits touristiques habituels : un littoral constamment grignoté par les vagues de l'océan, des montagnes abruptes avec le risque permanent de glissement de terrain et des routes difficiles et dangereuses ouvertes uniquement en été.
A l'extrême ouest des fjords, Latrabjarg, est le point d'Europe le plus à l'ouest. C'est un cap dont les falaises s'étendent sur 14 km de littoral et qui dominent la mer jusqu'à 440m de haut… Ce site nous offre une vue exceptionnelle du haut de ces falaises impressionnantes mais c'est aussi le domaine de millions d'oiseaux marins qui viennent nicher dans ces falaises durant les mois d'été : on trouve ici des goélands, des mouettes tridactyles, des sternes, des guillemots...
Sans oublier, évidemment les fameux macareux moine, très typiques avec leur bec rouge orangé. Ils sont ici dans leur terre de prédilection et sont devenus le véritable emblème de l'Islande.
Dans cette zone très escarpée, un monument à la mémoire des ouvriers qui ont construit cette route grâce à laquelle cette région a pu être désenclavée.
Un peu plus loin, échouée depuis 1981 sur la plage du Patreksfjörður, l'épave du Gardar : construit en Norvège en 1912 comme navire baleinier, le bateau a été racheté en 1945 par une compagnie islandaise pour la pêche. On le considère comme le navire le plus ancien construit en acier ayant navigué dans les eaux Islandaises. En 1981, il a été déclassé et a fini sa carrière ici. En 2012, un petit coup de peinture lui a redonné son éclat d'antan.
Cachée au fond d'un des plus beaux fjords de l'ouest islandais, la chute Dynjandi est un site incontournable. Si elle est moins connue que d'autres, c'est uniquement car elle se trouve isolée dans les fjords de l'ouest et par conséquent, un peu moins accessible que les autres.
Outre sa beauté naturelle, Dynjandi a une taille impressionnante puisqu'elle mesure 100 mètres de haut et est singulière par sa forme, plus large à sa base qu'en haut : en effet, elle mesure 30 mètres de large au sommet et 60 mètres à sa base. Les eaux de la cascade s'écoulent le long de la montagne en plusieurs paliers ce qui est du plus bel effet et la rend particulièrement photogénique.
En continuant à longer la côte découpée, Thingeyri, une des bases pour les pêcheurs français venus en Islande pêcher la morue. On y découvre un petit cimetière consacré aux pêcheurs péris en mer où sont enterrés 49 marins.
Il est entouré d’un muret sur lequel sont écrites les paroles de la chanson "Aux sombres héros de l’amer" de Noir Désir.
Juste avant Bolungarvík, la plate-forme d'observation de Bolafjall, domine les flots de 625m.
Le site offre une vue époustouflante sur les immenses fjords du nord-ouest de l'Islande ; certains disent même que par temps clair, on peut apercevoir les côtes du Groenland. Une terrasse panoramique installée au bord de la falaise permet une vue plongeante et extraordinaire sur 360°. La station radar a été construite par l'OTAN à partir de 1985 et la route d'accès fut réalisée en même temps; depuis 2008 la station est contrôlée par les garde-côtes islandais.
Au pied de montagnes abruptes dominant le fjord, Bolungarvik est un village de pêcheurs important puisqu'il dépasse les 1000 habitants mais complètement isolé : jusqu'en 1950 aucune route n'arrivait ici et le seul accès possible était par bateau. La ville est suffisamment grande pour qu'on y trouve tout le nécessaire pour faire ses courses ainsi que des écoles, de la maternelle jusqu'au collège, une bibliothèque, un centre sportif, une piscine...
Bolungarvik dispose également d'un musée maritime, réplique de ce qu'était une station de pêche au 19ème siècle. En habit traditionnel, un guide nous explique ce qu'était la pêche autrefois.
Blottie au fond d'un fjord, avec ses 2500 habitants, Isafjordur est la ville la plus peuplée de la région des fjords de l'ouest. L’architecture particulière des maisons en bois, typique du 19ème siècle donne à la ville un certain charme. Comme dans beaucoup de petits ports en Islande, les maisons sont très colorées. Elle dispose même d'un petit aéroport qui facilite grandement son désenclavement mais qui a la réputation d'un accès difficile.
Cette petite ville est également un grand centre de pêche : on y trouve donc logiquement le musée du Patrimoine des Fjords de l'ouest. Le long des trois étages du musée, on trouve des vidéos documentaires sur la vie dans les Fjords de l'Ouest il y a des siècles, ainsi que des pièces et des outils qui nous permettront de mieux comprendre l'histoire, la culture et l'économie de la région : objets marins, journaux anciens... Même des harpons baleiniers ! Des vidéos nous présentent des images du siècle dernier.
Belle surprise… sur notre chemin, nous rencontrons des phoques qui profitent du soleil...
Nous descendons alors vers Holmavik en suivant la côte découpée du fjord qui nous offre à chaque virage de la route un spectacle magnifique sans cesse renouvelé.
Holmavik n'a que 400 habitants mais est très fière de nous présenter son musée de la sorcellerie.
La sorcellerie est alors utilisée pour se protéger des maladies, des voleurs mais aussi pour nuire à ses ennemis. L'église luthérienne organise alors de nombreux procès pour sorcellerie. Mais c'est aussi un bon moyen pour agrandir son domaine : si une personne est convaincue de sorcellerie, elle est condamnée au bucher mais surtout c'est le plaignant qui récupère ses terres…. On trouve dans ce musée notamment quelques parchemins et textes d’autrefois, des objets utilisés par les sorciers et quelques surprises étonnantes comme le Nábrók, une culotte nécromancienne fabriquée à partir de la peau d’un homme mort et qui avait pour but d'enrichir celui qui le portait...
Dans ce pays, il n'est pas rare que la nature nous offre de magnifiques structures grâce au travail de l'érosion, de l'eau ou du vent. C'est le cas pour le rocher de Hvítserkur dans la péninsule de Vatnsnes, au début de la côte nord de l'Islande.
Hvítserkur est haut d'un peu plus de 15 mètres et comporte deux arches. Ce bloc de basalte a très probablement été formé par une fissure de lave puis sculpté par l'érosion maritime. Les deux arches ont été creusées par les vagues pendant des siècles. Hvítserkur a une forme très originale qui rappelle pour beaucoup celle d'un rhinocéros.
L'élevage des moutons est une des principales activités agricoles de l'Islande, à la fois pour la viande mais aussi pour la laine. On estime le nombre de moutons à près de 500,000, c’est-à-dire plus d'un mouton par habitant.
Les moutons passent l'hiver dans les fermes mais dès les beaux jours, les bergers ouvrent les portes des étables et les moutons partent vivre en totale liberté dans les immenses pâturages à leur disposition.
Fin août, c'est le Gongur : les éleveurs se regroupent et partent à cheval pour rassembler tous les moutons d'une région dans un enclos immense. Ensuite, on procède au Rettir : on rassemble les moutons au milieu d'un enclos rond. De plus petits enclos affectés à chaque éleveur, sont placés à la périphérie de l'enclos ; on fait alors le tri des moutons entre chaque éleveur.
Justement nous voici à la ferme Glaumbaer. Les bâtiments de cette ferme datent des XVIIIe et XIXe siècle ; ils sont tous construits en tourbe qui a été utilisée dans les régions rurales d'Islande jusqu'à environ 1900. En effet, le bois était pratiquement absent de l'île à l'exception du bois flottant, venant de Sibérie, en faible quantité et difficile à travailler. Cette ferme a été habitée jusqu'en 1947, date à laquelle elle est devenue propriété du Musée National d'Islande.
La ferme est composée de 16 petites pièces ayant toutes une fonction différente (chambre d'amis, cuisine, laiterie...).
La chapelle Vioimyrarkirkya a été construite en 1834 à la fois en tourbe et en bois flottant, rejeté par la mer sur les plages de la région. Le Musée national est entré en possession de l'église en 1936 et l'a fait restaurer. Ce fut le premier monument historique à être ainsi protégé. Les églises de tourbe étaient très communes jusqu'au 19ème siècle en Islande ; il en reste encore 6 dont 3, y compris celle-ci, servent toujours d'églises paroissiales.
Au fond du fjord Eyjafjordur et au pied de montagnes enneigées même en été, Akureyri est la 2ème agglomération d'Islande avec plus de 18.000 habitants ; du fait de sa taille et de son importance, elle est souvent qualifiée de capitale du nord. On y trouve tous les services et commerces nécessaires mais aussi des théâtres et la seule université du pays en dehors de celle de Reykjavik. Il s'agit d'une ville agréable où il fait bon flâner, les rues de la ville possèdent de nombreux cafés très agréables et autres boutiques.
Le port est une escale incontournable pour tous les bateaux de croisières, petits ou énormes, qui tournent autour de l'Islande.
Le jardin botanique d'Akureyri est situé au cœur de la ville ; il abrite près de 10.000 sortes de fleurs et plantes du monde entier dont 430 espèces typiquement islandaises.
Aujourd'hui, 17 juin, c'est la fête nationale : le pays commémore son indépendance vis à vis du Danemark obtenue le 17 juin 1944. De très nombreux islandais ont profité de cette belle journée pour se retrouver en famille dans le jardin botanique où des pique-niques et diverses animations sont organisées.
La cascade Goðafoss, littéralement "Cascade des Dieux", est une des plus belles de toute l'Islande. Avec une largeur de 30 mètres et une hauteur de 12 mètres, Goðafoss se jette de manière harmonieuse du haut d'une petite falaise en arc de cercle ce qui fait tout son charme. La chute est encadrée d'orgues basaltiques et elle se jette dans le canyon en trois petites cascades ce qui la rend particulièrement photogénique.
A l'extrême limite du cercle polaire, Husavik, charmant port de pêche de près de 2.500 âmes. La ville en elle-même ne manque pas de charme et c'est un véritable plaisir que de flâner dans les rues de Húsavík pour admirer les maisons colorées. La charmante petite église date de 1907 : elle est connue pour être la plus belle d’Islande.
Dans le petit port, on peut observer de nombreux bateaux, pour la plupart des baleiniers traditionnels magnifiques et bien colorés ce qui contribue à donner un charme indéniable à ce petit port de pêche.
Mais bien sûr, Husavik est avant tout un port de réputation internationale pour l'observation des baleines. Ces animaux viennent dans cette baie en nombre chaque année pour se nourrir avec le krill et le plancton qui y abondent particulièrement : ici plus qu'ailleurs, la probabilité de pouvoir observer des baleines est pratiquement de 100% !!
Mais pas de temps à perdre : nous embarquons sur le Nattfari, un ancien bateau de pêche en chêne, construit en 1965, mis hors service en 1990 puis restauré pour être affecté à l'observation des baleines. Nous partons pour 3 heures de navigation dans le fjord à la recherche des fameuses baleines à bosse, des animaux géants d'environ 15 m de long et de près de 50 tonnes...
Et nous quittons le port d'Husavik que nous découvrons à l'occasion sous un angle nouveau. Mais là c'est sérieux : à peine monté à bord, nous devons enfiler une tenue complète de marin pêcheur du plus bel effet et surtout très protectrice. Notre bateau possède même une haute passerelle d'observation sur laquelle un marin, micro en main, nous donne toutes les précisions nécessaires sur notre navigation.
Et l'observation commence, tous les sens tendus, dans l'attente du souffle typique du jet d'eau d'une baleine ou de l'apparition de son dos noir à la crête de l'écume de la mer.... On se croirait en plein safari : même excitation, mêmes sensations ! Et puis voici une première baleine qui apparait et nous montre sa queue puis d'autres... vraiment un vrai régal !
Sur le chemin du retour, une collation nous est proposée : chocolat chaud et roulés à la cannelle !
Retour sur le terre ferme, après ce moment inoubliable...
Nous quittons Husavik en direction du sud vers le lac Mývatn; celui-ci a une superficie de 36,5 km² parsemés d'une cinquantaine d'ilots. Bien qu'il soit peu profond, environ 3 mètres, on y trouve énormément de poissons. Il abrite également une grande variété d’oiseaux et possède une flore particulièrement intéressante : il a été classé réserve naturelle.
Situé juste à côté, le site de Námafjáll est également très impressionnant : il propose à peu près toutes les manifestations d'origines volcaniques : solfatares, marmites de boue, fumerolles... toujours dans une puissante odeur de souffre. Les flancs de la montagne varient de l'ocre au jaune du soufre jusqu'au noir de la lave ou au gris de l'argile avec quelques mousses isolées d'un vert qui contrastent avec le bleu du ciel. Les marmites de boues se forment avec l'eau de pluie, qui, lorsqu'elle s'infiltre dans le sol, se réchauffe puis se charge en gaz puis en acide sulfurique. Un petit sentier nous permet de passer entre les marmites bouillonnantes. De nombreux panneaux indiquent un danger à l'approche de certaines marmites à plus de 80°.
Un peu plus loin, il y a environ 2 300 ans, grande éruption du Krafla : la lave s'est écoulée dans un marécage et c'est précisément le mélange de lave incandescente et d'eau qui créa les spectaculaires formations rocheuses de Dimmuborgir. Dimmuborgir signifie "Chateaux sombres" en islandais : les formes inhabituelles de la lave donnent un air particulièrement mystérieux et magique à l'endroit.
Dettifoss est connue pour être la cascade la plus puissante d'Islande et même d'Europe. Haute de 44 mètres et large de 100 mètres, la chute possède un débit d'environ 500 m³ par seconde en été, au moment où le débit est le plus fort.
Dettifoss est très puissante et le fracas de l'eau sur le sol s'entend de très loin. Aussi, on devine qu'on approche d'une puissante chute en voyant à des kilomètres la brume qui s'élève très haut au-dessus de la cascade. Sur place, le bruit est totalement assourdissant et on prend conscience de la puissance incroyable de la cascade.
Sur la route de l'est, nous passons par la chute de Rjukandafoss : plus modeste que les précédentes, elle présente cependant de belles proportions : plusieurs cascades tombent de 33 à 60m avant de se rejoindre dans une nouvelle cascade : au total, un dénivelé de 139m ! Nous atteignons finalement la côte est de l'Islande à Faskrudsfjordur un petit port de pêche islandais blotti au fond d'un fjord entouré de montagnes.
Faskrudsfjordur a été le principal port d'attache des marins français sur les côtes islandaises. Au départ de Dunkerque ou Paimpol, la pêche à Islande a connu son apogée entre 1880 et 1914 : en 1895, le seul armement paimpolais compte 80 goélettes islandaises. Le marché était prospère pour les armateurs, car la morue se conserve longtemps et supporte bien les longs voyages lorsqu'elle est séchée et salée.
Départ à la fin de l'hiver pour une traversée de 8 à 10 jours ; une fois sur place, en dehors des eaux territoriales islandaises, la campagne de pêche commençait. Elle durait près de sept mois. Le navire était mis à la dérive, en travers du vent et du courant ; les hommes alignés côte à côte le long du plat-bord face au vent pêchaient chacun avec une palangre équipée de 2 hameçons. Chaque homme était rémunéré au nombre de langues qu’il avait prélevées sur ses prises.
Personne ne comptait ses heures : quand le poisson était là, plus rien d'autre ne comptait à bord, et les hommes exténués se livraient entièrement à leur besogne. Seul le mauvais alcool que les armateurs avaient fait embarquer en grande quantité à bord permettait aux hommes de tenir. Les conditions de travail et de vie à bord étaient particulièrement difficiles : humidité, froid, exposition au vent, odeur écœurante, promiscuité, solitude morale, blessures et maladies fréquentes, manque d'hygiène...
Construit en 1903 pour accueillir les pêcheurs malades ou blessés, l'hôpital français était le premier hôpital d'Islande. Il disposait de tous les équipements modernes de l'époque.
Il a été transformé depuis en un hôtel moderne mais conserve au sous-sol un musée dédié aux marins français : en particulier, on y trouve la reproduction de la salle d’attente du docteur.
Sur la totalité de cette période, les pêcheurs français vont payer un lourd tribut à la mer : environ 400 navires de pêche français ont coulé entre 1828 et 1930, avec plus de 4000 hommes disparus. Les cimetières marins sur les côtes islandaises en sont les témoins. Dans celui de Faskrudsfjordur, on dénombre 49 tombes de marins dont on a pu retrouver la dépouille.
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Pierre Loti a écrit dans "Pêcheurs d'Islande", "Il ne revint jamais… une nuit d'août là-bas, au large de la sombre Islande, au milieu d'un grand bruit de fureur, avaient été célébrées ses noces avec la mer…"
Le Jokulsarlon est sans conteste un des paysages les plus pittoresque d'Islande : c'est un lagon rempli de blocs de glace qui proviennent de l'immense calotte glaciaire du glacier Vatnajökull. Ce lac est apparu récemment au début du XXème siècle : ce n'est qu'avec le réchauffement climatique qu'il a commencé à apparaître lorsque le glacier s'est retiré. Sa superficie actuelle est de 18 km2. Sa profondeur atteint 245m.
Les énormes blocs de glace qui se détachent du Vatnajökull peuvent atteindre 30 m de haut. Les couleurs de ces icebergs vont du turquoise au bleu foncé, en passant par le jaune qui vient du sulfure volcanique, le noir qui vient de la cendre des volcans et le blanc en plusieurs nuances. En été, les icebergs dérivent dans le lac, en direction de son embouchure, fondent en petits cubes de glace et disparaissent dans la mer mais, en hiver, le lac gèle et bloque les icebergs.
Le lac dispose d'une embouchure étroite par laquelle les icebergs passent progressivement dans la mer et finissent par fondre.
Du côté de la mer, une plage de sable noir qu'on appelle Plage des Diamants, sur laquelle les vagues repoussent les icebergs sortis du lac.
La plage de Reynisfjara est tout d'abord célèbre par la couleur noir vif de son sable né de la cendre volcanique et de ses galets. Outre le noir si particulier de cette plage, ce qui la rend si belle est aussi le décor qui l'entoure. A l'est, celle-ci est bordée d'énormes stacks de basalte et d'aiguilles de lave qui sortent de l'eau : les Reynisdrangar.
Ces pics rocheux qui sortent de la mer sont à l'origine de mythes et légendes : selon les légendes locales les Reynisdrangar sont en fait les corps figés de trolls n’ayant pas réussi à échapper à la lumière mortelle du soleil. Plus vraisemblablement, elles seraient les vestiges de morceaux de la falaise voisine.
Aux pieds de la falaise, des colonnes basaltiques géométriques absolument magnifiques et particulièrement photogéniques. Juste à côté, on trouve une petite grotte, accessible uniquement par marée basse. De nombreux photographes de mode ont choisi ce site extraordinaire pour réaliser les photos de leurs modèles.
Peu avant d'arriver à Vik, arrêt à Fjadargljufur, un impressionnant canyon de 100m de profondeur sur 2 km de long. D'origine glaciaire et relativement récente, environ 9.000 ans, c'est l'un des joyaux naturels les plus spectaculaires d'Islande : murs abrupts, tournants et tortueux, remplis d'angles saillants étrangement façonnés, de bosses parsemées d'herbe douce et de parcelles de mousse...
Au fond du canyon, une rivière paresseuse sinue vers la mer. Ces formations créent un décor onirique et fantastique...
Mais difficile d'empêcher les touristes de s'approcher au maximum du bord des falaises pour une simple photo...
Avec une chute d’eau qui atteint les 65 mètres de hauteur, la cascade de Seljalandsfoss est une des plus impressionnantes du pays.
L'eau de la cascade provient du volcan-glacier Eyjafjallajökull : il s'agit de l'eau de fonte du glacier. La rivière se précipite vers la mer et tombe en cascade de l'ancienne falaise car l'océan arrivait autrefois à son pied. Un chemin monte dans la montagne pour observer la cascade de différents points de vue.
Mais Seljalandsfoss a en plus une particularité : on peut passer derrière son rideau d’eau grâce à un sentier escarpé et glissant. Mais alors, il est indispensable de porter des vêtements imperméables, car l’eau de la cascade éclabousse beaucoup à cet endroit...
Skogar est un tout petit village d'une trentaine d'habitants. Malgré tout, il dispose d'un écomusée, particulièrement intéressant qui regroupe et reconstitue les éléments clés de la vie d’autrefois. Ouvert en 1949, celui-ci n'a cessé depuis de se développer. Il abrite en particulier une petite église luthérienne typique construite à partir d'éléments d'anciens lieux de culte, une maison en bois construite en grande partie en bois échoué et garnie d’objets historiques très intéressants et également une école de campagne comme au début du XXème siècle.
Mais l'élément le plus important de l'ensemble est le musée : celui-ci abrite une très riche collection d’objets historiques, collectés par le conservateur du musée au cours de sa vie : outils de pêche authentiques, manuscrits anciens, bateaux de pêcheurs ou tous les objets utilisés dans les fermes.
Un peu plus loin, Skogafoss : une chute d'eau très spectaculaire par son gigantisme : 62m de haut et 25m de large.
Elle se fracasse sur le sol dans un vacarme assourdissant et une brume impressionnante.
Une légende très populaire d’Islande affirme que, derrière l’énorme rideau d’eau de Skógafoss, se trouverait un précieux trésor...
Ce matin, nous partons à l'intérieur de l'île en direction du Landmannalaugar, un site d'une beauté exceptionnelle façonné par une activité volcanique ininterrompue depuis près de 10,000 ans. Un vrai paysage lunaire...
La route d'accès n'est pas facile mais nous offre de magnifiques points de vue : beaucoup de piste cahotante et pas très confortable avec même plusieurs passages à gué : ici un véhicule 4x4 est fortement recommandé... !
C'est bien sur le paradis des randonneurs : un camping a été installé pour les accueillir. Celui-ci est le seul hébergement qu'on trouve sur place et certainement le plus célèbre du pays.
Nous partons pour une randonnée dans le Laugavegur. Cette région est incontournable pour tous les amateurs de randonnée. Certains considèrent même qu'elle propose les plus beaux circuits du monde... En effet, cette zone montagneuse offre une grande diversité de paysages grâce aux nombreux volcans qui la composent. On y rencontre successivement des déserts de cendres, des zones géothermiques actives ou encore d’anciennes coulées de lave.
Notre randonnée va aussi nous proposer de sublimes paysages réputés dans toute l'Islande. Une déferlante de couleurs inonde notre champ de vision. Les versants des montagnes sont peints aux couleurs de l’arc-en-ciel. La palette de couleurs y est si subtile qu’elle plonge le marcheur dans une forme de nature-peinture. Nos photographies prennent des allures de tableau. La beauté du lieu transforme ainsi l’effort en émerveillement.
Nous sommes alors au pied d'une montagne rouge-orangé à forte activité volcanique : les fumerolles se transforment en une épaisse fumée avec une très forte odeur de soufre. Puis une nouvelle coulée de lave : le chemin devient très difficile, et aucun point d'appui à notre disposition : en effet, désormais notre seul environnement est fait de blocs de lave aux bords effilés et très coupants. Puis un nouveau champ de lave qui nous mène à un chemin rocailleux et escarpé qui longe un ruisseau et va nous ramener à notre point de départ.
Voilà notre circuit en Islande terminé : ce tour très complet de l'île nous a permis de découvrir une terre extraordinaire : nulle part nous n'avions eu l'occasion de voir la Terre sous cet angle inhabituel : en fait la terre à l'état brut avant l'arrivée des hommes.
Au bout de ce circuit, nous avons vraiment l'impression d'avoir fait un voyage sur une autre planète, une "Terre de glace et de feu".
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