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Ce carnet de voyage a été réalisé sur la base des commentaires du film :
De Porto à Lisbonne,
le Portugal Authentique
Réalisé par MM Video, ce film est proposé dans la rubrique DVD.
En savoir plusLe Portugal continental recouvre une superficie de 93,000 km2 soit environ 1/6 de la France; près de 11 millions de portugais habitent au Portugal mais 4,600,000 vivent à l'étranger dont 800,000 en France. L'histoire du Portugal nous laisse un très riche patrimoine lui aussi bien plus diversifié qu'on pourrait le supposer… Un long voyage de Porto à Lisbonne va nous permettre de visiter celui-ci et de partir ainsi à la découverte du Portugal authentique.
Il y a plusieurs façons d'aborder le Portugal : tout d'abord par la richesse des monuments que son histoire nous a légués, mais aussi les aspects spécifiques de sa gastronomie ou ses rapports avec la fête et plus particulièrement la musique.
A l'embouchure du Douro, Porto est la seconde agglomération du Portugal.
Ici, on dit: "Pendant que Lisbonne se fait belle, Coimbra étudie, Braga prie et Porto travaille...".
Porto est en effet le 1er centre industriel du pays: ceci ne l'a pas empêché de nous léguer un ensemble important de magnifiques édifices.
En plein centre de la ville, la Place da Liberdade: c'est une grande place très animée entourée de bâtiments néo-baroques.
Juste à coté, l'église des Clérigos et sa tour; avec ses 76 m, celle-ci est le plus haut clocher du Portugal. Elle servait autrefois de repère aux bateaux qui s'engageaient dans l'estuaire du Douro. La façade de l'église des Congregados est entièrement recouverte d'azuleros. Mais ce n'est pas une exception: les azuleros de la façade de la vieille église Sto Ildefonso brillent au soleil. Sur la place Texeira, 2 églises cote à cote se font remarquer: l'église de Carme, avec ses remarquables azuleros extérieurs, et l'église des Carmelitas par son joli balcon en fer forgé.
L'église Sao Francisco est plus originale: derrière sa sobre façade gothique on découvre une décoration intérieure qui constitue certainement l'expression la plus délirante du baroque en terre portugaise. Les voûtes comme les parois, les autels, les retables, les sculptures... tout est recouvert de feuilles d'or. Sous l'église, toute de noir et blanc, la crypte a un aspect sinistre, accentué par la présence de têtes de mort en haut des murs.
L'imposante structure fortifiée de la cathédrale domine la ville de toute part; seule la rose percée au milieu de la façade apporte une touche élégante. Devant la cathédrale, au milieu de l'esplanade, l'ancien pilori. A l'intérieur, la nef est lourde et imposante; le maître-autel est une illustration exemplaire de la "talha dourada", c'est-à-dire de bois sculpté et doré. Juste à coté et donnant sur la même esplanade, le palais épiscopal.
La gare de Porto: de l'extérieur rien ne laisse supposer qu'à l'intérieur on va trouver de magnifiques panneaux d'azuleros dans la salle des pas perdus; ceux-ci retracent des scènes de la vie populaire ou des évènements historiques.
Le pont Maria Pia fut le premier pont construit à Porto: il fut édifié en 1877 par Gustave Eiffel. Quelques années plus tard, un 2ème pont est construit, le pont Luis 1er. Celui-ci est rapidement devenu inséparable du paysage de la ville.
Son audacieuse arche de fer enjambe le fleuve à 70 m de haut. Son tablier supérieur a une longueur de 392 m: il est emprunté uniquement par les piétons et le métro.
A Porto, dans la vieille ville, un lacis de ruelles étroites descendent immanquablement vers le Douro et arrivent sur le quai Ribeira. Et les rues escaliers qui descendent de Batalha vers le quai Ribeira gardent tout leur charme même si dans la chaleur de l'après-midi, les marches peuvent paraître bien fatigantes... mais dans ce cas, la ville a tout prévu : un funiculaire permet de remonter sur les hauteurs de la ville sans effort !!
Le quai Ribeira, envahi de cafés et restaurants présente le nouveau visage de ce quartier populaire. Les belles façades qui donnent sur le Douro ont toutes été restaurées et il garde malgré tout un charme particulier. C’est bien sûr l’endroit idéal pour déguster sardines grillées, poulpe frit, daurade et bar sans oublier toutes les spécialités de morue. A noter que la vieille ville de Porto a été classée au patrimoine mondial par l'Unesco en 1996.
En fin d'après-midi, la ville se pare peu à peu de son costume de lumière sous les rayons dorés du soleil couchant. Plus tard dans la soirée, la ville s'éclaire de mille feux pour se fondre progressivement dans les eaux lumineuses du Douro et nous offrir ainsi un panorama superbe et unique.
A remarquer, sur la route de Guimaraes, à Amarante, le vieux pont sur le rio Tamega.
Guimaraes est une vieille ville médiévale qui aspire à figurer sur la liste du Patrimoine Mondial de l'Unesco; en son centre, le largo da Oliveira présente un oratoire gothique ainsi qu'un ensemble très homogène de maisons anciennes regroupées autour de l'hôtel de Ville.
Le clocher, aux allures de tour fortifiée, est la partie la plus ancienne de l'église.
A l'extrême est du pays, la cité médiévale de Bragança est considérée comme la plus belle du Portugal.
La nuit, lorsque les projecteurs illuminent le donjon, le spectacle est féerique.
A proximité de Vila Real, le Solar de Mateus. Ce manoir est un des plus beaux palais du Portugal.
Il a été réalisé en 1732 par Nazoni, un brillant architecte italien à qui le Portugal doit une bonne partie de ses œuvres baroques.
Pour accentuer le caractère surprenant du palais, celui-ci joua en particulier des matières, mariant subtilement la blancheur des murs et le gris du granit.
Le parc, étagé en terrasses, s'agrémente de charmilles, buis, plantes exotiques et présente de parfaits dessins géométriques.
Le plus étonnant reste cependant une magnifique allée de thuyas qui forme un tunnel obscur et frais.
Aveiro est aujourd'hui le 3ème centre industriel du Portugal: malgré tout, cette ville garde un certain cachet grâce à ses canaux... certains vont même jusqu'à la surnommer "la Venise du Portugal"! La vieille ville nous réserve de bonnes surprises avec ses belles églises décorées d'azuleros.
A Aveiro on aime bien se promener en bateau sur les canaux de la ville, à bord des moliceiros ; ces bateaux colorés et à fond plat étaient initialement utilisés pour récolter les algues dans la lagune d'Aveiro. Sur leur proue recourbée en col de cygne sont peintes des scènes naïves comme l'histoire du Portugal, l'aventure de la mer ou la vie quotidienne dans la lagune....
Au nord de Coimbra, le somptueux Palace Hôtel de Buçaco est blotti dans un grand parc à la végétation exotique tout à fait exceptionnelle. Ce palais fut édifié entre 1888 et 1907 et fut initialement utilisé comme pavillon de chasse; dès 1909, il fut transformé en hôtel de luxe ce qu'il est resté jusqu'à aujourd'hui. Près du grand hôtel, quelques bâtiments sont les restes du vieux monastère qui l'avait précédé.
Le parc, créé par les moines du monastère, étonne par son caractère quasi tropical qui vient des essences exotiques rapportées par les navigateurs d'expéditions outre-mer. A la Cruz Alta, le point culminant du parc, la terrasse offre un large panorama sur la région.
Au coeur de celle-ci, la célèbre université, le centre vital de la cité; jusqu'en 1911, elle fut la seule université du Portugal.
La porta Ferrea donne accès à la grande cour où se déroulaient autrefois les cérémonies d'initiation des nouveaux étudiants. Au centre, le Palais des Ecoles est flanqué à gauche de la tour de la Chèvre et à droite par une élégante colonnade, la via latina: ce promenoir était ainsi appelé car il était interdit d'y parler autrement qu'en latin.
L'ancienne cathédrale a été construite au 12ème siècle. Elle a les allures d'une forteresse: il faut dire qu'à cette époque Coimbra était à la frontière de la chrétienté et du monde musulman. A l'intérieur, on est frappé par la grandeur et la massivité de la nef romane. Le retable flamboyant du maître-autel est en bois polychrome réalisé par des flamands à la Renaissance.Le cloître, émouvant dans sa sobriété, est une oeuvre de transition entre les styles roman et gothique.
Le couvent du Christ domine la ville de Tomar, ancienne capitale portugaise de l'ordre des Templiers.
Ce sanctuaire fortifié, classé au patrimoine mondial de l'Unesco, est le monument le plus complexe et l'un des plus vastes du Portugal.
Dans l'église du couvent, la Rotonde des Templiers, inspirée du St Sépulcre à Jérusalem, est un octogone ceinturé d'un déambulatoire annulaire à 16 cotés. Le couvent dispose de 8 cloîtres; dans le principal, on trouve une fontaine baroque qui évoque plutôt la cour d'un palais de style palladien.
La fenêtre de Tomar: métaphore d'un monde en devenir, elle évoque nettement la mer qui fut le théâtre de l'épopée des découvertes.
La chapelle du Fondateur conserve le sarcophage du bâtisseur du monastère; elle est couverte d'une coupole étoilée de toute beauté.
Le cloître royal est un parfait mélange de styles gothique et manuélin; à remarquer les "remplages" des arcades, cette dentelle de marbre qui filtre le soleil.
Commencées par le roi Duarte en 1434, les chapelles inachevées étaient destinées à recevoir le tombeau du roi et de ses descendants: lorsque qu'en 1438 le souverain mourut, le monument ne s'élevait qu'à la naissance des voûtes des 7 chapelles rayonnantes. Elles sont restées depuis en l'état.
Comme Tomar et Batalha, le monastère Sta Maria d'Alcobaça figure au patrimoine mondial de l'Unesco. L'abbaye a été initialement fondée par les moines de Citeaux au 12ème siècle.
106m de long, 23m de large et 20m de haut, c'est la nef la plus vaste du pays. Elle impressionne par sa nudité, sa rigueur et sa noblesse: le dépouillement extrême de la nef révèle parfaitement l'austérité des Cisterciens.
C'est ici que reposent le roi Pédro et Ines de Castro: leurs magnifiques tombeaux nous rappellent cette tendre idylle médiévale qui malheureusement s'est terminée tragiquement.
Derrière son superbe rempart crénelé, Obidos ressemble à un vaisseau échoué sur la crête d'une colline.
Bien que construits sur une longue période qui s'étend du XIIème au XVIIème siècle, les remparts présentent une parfaite homogénéité. A la base du triangle formé par les remparts, l'ancien château érigé autour de son donjon en 1375.
Du chemin de ronde, on surprend, entre les toits de tuiles orange, le secret des jardins intérieurs. Les badigeons de bleu outremer et de jaune d'or font ressortir les arêtes des maisons chaulées de blanc tandis que camélias et bougainvillées pavoisent au détour des ruelles tortueuses.
Sur la place Sta Maria, une intéressante église renaissance. L'intérieur vaut surtout pour ses beaux panneaux d'azuleros.
La côte atlantique, Nazaré : ici, il y a bien longtemps que les pécheurs ne remontent plus leurs barques sur la grève à l'aide de bœufs.
Mais Nazaré s'est recyclé et, même si la mer s'y montre parfois violente, est devenue une station balnéaire avec sa longue et belle plage dominée par une falaise en à-pic sur l'océan, ses restaurants de poissons et son animation cosmopolite.
Plus au sud, au Cap Carvoeiro, la cote devient plus sauvage et impressionnante ; malgré tout, de belles plages ont pu s'intercaler. Plus bas, à Ericeira, l'océan devient encore plus impétueux ; les rouleaux, énormes, constituent ici un site idéal pour la pratique du surf.
Campée sur la rive droite de l'estuaire du Tage, Lisbonne, la capitale portugaise fait figure de porte océane, de sentinelle avancée de l'extrémité de l'Europe. Mais c'est aussi un site d'une incomparable beauté grâce en particulier à ses nombreux édifices historiques.
La Place Don Pedro, que tout le monde appelle ici Rossio, est le véritable cœur animé de Lisbonne.
Complètement détruite lors du tremblement de terre de 1755, la place du Commerce fut reconstruite avec 3 corps de bâtiments aux façades monumentales. Au centre de la place, l'arc de triomphe par où passaient autrefois les cortèges royaux."
L'art du pavement est une vieille tradition à Lisbonne: c'est le Marquis de Pombal qui imposa le pavage des nouvelles rues de Baixa. Aujourd'hui encore, la variété de ces trottoirs décorés de basalte noir et de calcaire blanc est toujours aussi étonnante: figures géométriques, motifs évoquant la mer, poissons....
La cathédrale de Lisbonne, bâtie sur le site d'une ancienne mosquée juste après la conquête de la ville en 1147, compte parmi les grands monuments romans de la péninsule ibérique. Avec sa rose et ses 2 tours, elle présente le même aspect fortifié que la cathédrale de Coimbra. A l'intérieur, on remarque la sobriété de la nef romane.
Au moyen age, l'église des Carmélites était l'une des plus importantes de la ville. Fortement endommagée par le tremblement de terre de 1755, elle a curieusement été laissée en l'état.
C'est dans le quartier de Belem qu'on trouve les plus beaux monuments de la ville: d'abord la Tour de Belem qui évoque à merveille le souvenir de l'ancienne puissance navale du Portugal. Edifiée en 1514 au milieu du Tage, elle s'est retrouvée sur les berges du fleuve à l'occasion du tremblement de terre.
Le monastère des Hiéronymites, est incontestablement l'édifice le plus exceptionnel de Lisbonne et l'un des fleurons de l'architecture manuéline. Les 2 portails qui donnent accès à l'édifice sont d'une grande richesse, grâce en particulier aux nombreuses statues qui montent le long des contreforts.
L'édifice est divisé en 3 nefs par 6 piliers octogonaux semblables à de fins palmiers couverts de motifs végétaux. Deux de ces piliers soutiennent à eux seuls la superbe voûte nervurée du transept qui coiffe l'église à 25m de hauteur. Cet audacieux tour de force a parfaitement résisté au tremblement de terre. Dans une nef latérale, des statues originales: elles ont des habits de tissu... A l'entrée, de chaque coté de la nef centrale, se trouvent les tombeaux de Vasco de Gama et du poète Camoes.
Le cloître est un des joyaux du monastère par l'originalité de la construction et la richesse des matériaux.
Au bord du Tage, le Monument des Découvertes fut érigé en 1960 par le régime de Salazar pour le 500ème anniversaire de la mort d'Henri le Navigateur.
Derrière celui-ci, on retrouve tous les personnages qui, d'une façon ou une autre, ont façonné l'histoire du Portugal.
Lisbonne se modernise à grand pas pour devenir le symbole du dynamisme national. L'avenue Liberdade en est le meilleur exemple : elle relie la place des Restauradores à la place Marqués de Pombal, du nom de ce premier ministre, quasi héros national, qui eut le grand mérite de reconstruire Baixa, le centre de Lisbonne, après le tremblement de terre de 1755. Malgré cette modernisation, la séduction de Lisbonne demeure intacte… et ce n'est pas demain que l'on mettra fin à l'irrésistible désordre qui règne partout !! Les balcons chargés de linge dans le quartier de l'Alfama, les tramways escaladant vaillamment les collines, les ruelles en pente qui aboutissent à de merveilleux belvédères... tous ces clichés qui font le charme de cette ville et qu'on a tant plaisir à retrouver.
Le quartier du Chiado est depuis le 18ème siècle le centre névralgique du commerce lisboète et le véritable cœur de l'activité intellectuelle de la ville. L'ascenseur Sta Justa relie le Chiado au Bairro Alto : il a été construit par Eiffel en 1902. La rue Garrett en particulier regroupe librairies et magasins de mode dont certains s'inspiraient directement des tendances parisiennes. Quant au café A Brasileira, il était assidûment fréquenté par l'intelligentsia lisboète.
Le Bairro Alto est toujours en pleine rénovation.
Une originalité pour ces panneaux d'azuleros : les carreaux de faïence émaillée ne sont pas tous carrés : en effet, ceux du bord épousent les formes du dessin.
D'autres ont abandonné le fameux bleu cobalt commun à la plupart des azuleros.
Mais quittons le Bairro Alto pour rejoindre Alfama : Alfama est un inextricable lacis d'impasses (les becos), de ruelles capricieuses étroites et odorantes, entrecoupées de placettes et de vieilles maisons à encorbellements.
Le quartier de l'Etoile d'Or est un village ouvrier situé au cœur de Lisbonne dans le quartier de Graça. Il a été réalisé en 1908 par Agapito Fernandes Serra, un industriel spécialisé dans la confiserie pour le logement de ses ouvriers. On retrouve son emblème, la fameuse étoile, même sur les trottoirs... Juste à côté, exceptionnellement ouverte, la superbe villa qu'il s'était faite construire.
Le tramway, qu'on appelle ici l'electrico, est exigu, bruyant et vétuste mais, de tous les transports lisboètes, il est bien le seul à pouvoir se faufiler à travers l'univers inextricable des ruelles des vieux quartiers de la capitale. Le voyage n'est pas toujours sans rebondissement : s'il dévale les descentes à 40 km/h, il s'essouffle rapidement dans les montées. Sans compter quand la voie est carrément occupée par exemple par un camion en livraison...! Très pittoresque, image incontournable de Lisbonne, l'electrico s'avère agréable et pratique à condition de ne pas être pressé !!
Mais le mieux est de l'essayer : allez ! On va prendre le 28 qui parcourt tout le quartier Alfama. Allez, c'est parti … Ah oui, ici la voie de l'électrico n'est pas en site propre : il doit donc respecter les feux et laisser la priorité aux voitures !
Attention : certaines rues sont très étroites et l'électrico frôle les passants sur les trottoirs : autant dire que pour le piéton, il vaut mieux rester vigilant…! Et voilà : un camion de livraison bloque le tramway : heureusement, on a tout notre temps !!
A Lisbonne, pour les gens pressés il y a heureusement, comme dans toutes les grandes capitales, un métro moderne qui fonctionne parfaitement.
La gastronomie joue un rôle particulièrement important dans la vie du portugais : un bon repas se doit d'accompagner chaque fête religieuse. Chaque région a ses spécialités culinaires basées sur les produits locaux.
Ce peuple de marins, riche d'une imposante façade maritime, a toujours eu une cuisine basée sur les produits de la mer. Pourtant le Portugal a vu le secteur de la pêche s'effondrer en une trentaine d'années au point qu'actuellement, le Portugal reste le plus gros consommateur de poisson d'Europe mais en importe plus de la moitié...!!
La Pâtisserie de Belem, est le seul endroit à fabriquer les "pasteis de nata": c'est une sorte de tarte aux œufs à déguster tiède avec de la cannelle et du sucre glace. Cette pâtisserie aurait été créée par les moines du couvent des Hiéronymites qui, pour vendre leur création et ainsi faire subsister leur ordre, auraient créé une petite boutique toute proche du couvent. Celle-ci est ainsi, depuis 1837, la seule à vendre les tartelettes d'origine fabriquées artisanalement. Autant dire qu'ici on se bouscule pour déguster les fameuses tartes...
Le Portugal est une région viticole importante en particulier la vallée du Douro. Celle-ci est partagée en 2 zones : Le Porto est élaboré dans la haute vallée du Douro alors que la basse vallée, aux environs de Porto, est consacrée à l'élaboration du Vinho Verde. Léger, fruité et légèrement alcoolisé, le vinho verde est un vin qui se boit jeune et frais. Son nom fait plus référence à sa fraîcheur qu'à sa couleur : en effet, c'est essentiellement un vin blanc très clair et légèrement pétillant. Il est issu de vignobles morcelés à l'extrême ; les blancs, servis frais en apéritif avec un accompagnement de petite friture ou de fruits de mer, s'apprécient particulièrement en période estivale.
La haute vallée du Douro a un sol aride et connait en été des chaleurs torrides : c'est la zone de prédilection du Porto. Compte tenu du terrain très escarpé, les vignobles sont exploités en terrasses souvent étroites et très difficiles d'accès. Les vendanges sont ainsi particulièrement pénibles car les multiples terrasses sont accessibles uniquement à pied. Les fûts de porto étaient transportés par bateau (les rabelos) jusqu'à Vila Nova de Gaia, située juste en face de Porto, où se trouvaient les principales sociétés de vente de porto. Aujourd'hui, ces bateaux ne sont plus utilisés.
Ils ont été remplacés par le train puis par les camions. A l'époque du transport en train, l'essentiel des fûts étaient concentrés à Pinhao, petite ville entièrement consacrée au transport du porto. La gare d'où partait autrefois le vin est entièrement décorée de beaux panneaux d'azuleros illustrant la vie quotidienne dans la vallée du Douro et en particulier les étapes du travail de la vigne.
C'est à Vila Nova de Gaia, en face de la ville de Porto, que sont regroupés tous les entrepôts qui commercialisent le vin de Porto : on y retrouve toutes les grandes marques internationales comme par exemple Sandeman.
Si les vignobles du Porto se trouvent dans la haute vallée du Douro, toutes les caves sont regroupées à Porto de l'autre coté du Douro à Vila Nova de Gaya sur le quai Miguel Bombarda.
En dehors des caves de Porto qui le bordent, ce quai ne présente pas d'intérêt particulier (des bars installés dans des cubes ultra-modernes posés sur le quai ne sont pas particulièrement esthétiques) si ce n'est que c'est le meilleur endroit pour voir et photographier la ville de Porto le soir à la tombée du jour: magnifique!
Belle et immense cave à visiter; dégustation agréable.
Ancien musicien d'Amalia Rodrigues, Mario Pacheco est devenu une référence à Lisbonne en matière de fado: c'est chez lui que les jeunes viennent proposer leurs talents ...
Le Clube de Fado propose chaque soir un diner spectacle mais il est clair qu'ici ce qui importe c'est la partie fado; la soirée est partagée en plusieurs parties musicales au cours desquelles différents chanteurs interviennent toujours accompagnés de Mario Pacheco à la guitare portugaise.
Pendant les tranches musicales, le service s'arrête, la lumière devient très basse (rouge) et la musique peut commencer: ici Mario Pacheco propose un spectacle le plus digne possible mais attend en retour des spectateurs attention et respect... en fait, les meilleures conditions pour apprécier un spectacle de fado...
Incontournable à Lisbonne : réservation indispensable.
Pour aller au Clube de Fado, ne pas prendre sa voiture (le Clube de Fado est dans une rue étroite où le stationnement est impossible) mais un taxi (pas cher à Lisbonne)
C'est facile: tous les taxis connaissent l'adresse... et pas de problème au retour !
Rua Sao Joao da Praça (juste à coté de la cathédrale)
1100-521 Lisbonne
Tel. 21 885 27 04
Le site officiel du Clube de Fado : www.clube-de-fado.com
Pour se guider à Lisbonne: Lisbon Tour Guides
Quand on n'est pas intégré à un groupe pour visiter Lisbonne, il est très recommandé de prendre un guide si on veut vraiment découvrir tous les détails qui font le charme de cette ville et ne rien manquer en particulier de toutes les spécificités des différents quartiers de Lisbonne.
"Lisbon Tour Guides" est une petite organisation où chaque guide est d'un excellent niveau aussi bien sur le plan culturel que linguistique. Vraiment très professionnel... De plus, une aide précieuse quand on tourne un film !!
Et quel plaisir de découvrir une ville comme Lisbonne dans ces conditions...
A conseiller sans restriction: vraiment une dépense justifiée!
Le site de Lisbon Tour Guides : www.lisbontourguides.pt/
Pour tout savoir sur le Portugal :
www.portugalmania.com/
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