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Ce carnet de voyage a été réalisé sur la base des commentaires du film :
Safari en Tanzanie
Un reportage dans les immenses parcs nationaux du nord de la Tanzanie à la découverte de tous les grands animaux africains.
En savoir plusLa Tanzanie comprend essentiellement 14 parcs nationaux qui représentent 42.000 km2 mais aussi de nombreuses zones protégées (réserves, aires de protection...) : au total un quart du territoire national est considéré comme préservé et accueille environ 20% de la population des gros mammifères africains.
La Tanzanie a ainsi mis en place des moyens très importants pour préserver le riche héritage naturel du pays et pour conserver intacts des territoires où la faune et la flore peuvent prospérer, protégés d'une population humaine toujours croissante.
Une gestion rigoureuse des parcs a permis d'éviter toute construction non indispensable: ainsi dans ces parcs, on ne trouve aucune route goudronée, aucune piste d'aviation, aucun batiment à l'exception de quelques rares lodges par ailleurs parfaitement intégrés dans l'environnement.
Le réglement des parcs est très strict pour les guides et chauffeurs: il est en particulier interdit de sortir des pistes même si c'est pour s'approcher d'un animal que les touristes peuvent juger un peu trop... loin; l'objectif est de ne pas déranger les animaux afin qu'ils se sentent vraiment chez eux et qu'ils puissent se reproduire en toute quiétude.
Les parcs sont nationaux: cela signifie qu'il n'y a pas de réserves privées comme c'est le cas par exemple en Afrique du Sud.
La différence est énorme: la première réaction d'un priopriétaire de réserve privée est de cloturer celle-ci afin de ne pas perdre les animaux qui sont sur sa réserve. La faune de la réserve devient un capital qu'il faut mettre en valeur afin de faire un maximum de business avec les touristes.
En particulier, le propriétaire de réserve privée doit en permanence s'adapter à l'évolution des goûts des touristes: pour ce faire, il va acheter les animaux prisés des touristes et qui manquent sur sa réserve.
Toujours pour mieux satisfaire les touristes, il va faire en sorte que ces derniers ne soient pas déçus et aient bien l'occasion de rencontrer les animaux les plus fameux (lion, rhinocéros, guépards....); pour cela, on met des émetteurs sur les animaux: c'est ainsi très facile de savoir où trouver tel type d'animal à tout moment.
Inutile de préciser que dans de telles conditions, le coté naturel et authentique de la vie sauvage a totalement disparu et qu'on se promène en fait dans une sorte d'immense zoo.
Mais pour le moment, la Tanzanie a réussi à résister à la tentation des revenus faciles et immédiats engendrés par la création de réserves privées ce qui est d'autant plus méritoire que ce pays est un des plus pauvres d'Afrique. La Tanzanie s'est donc engagée dans une politique courageuse privilégiant l'avenir et a su relever le défi et assumer la responsabilité qui lui revient dans la préservation de la faune africaine.
Les principaux parcs nationaux de Tanzanie se trouvent au nord du pays: Tarangire, Manyara, Ngorongoro et Serengeti.
De forme allongée avec 100 km de long sur 30 de large, le parc du Tarangire s'étend sur 2600 km2.
Le soleil brulant absorbe l'humidité du paysage, cuit la terre rouge et poussièreuse et rend les herbes cassantes comme de la paille. Ce parc est aride en saison sèche: toute ses rivières, à commencer par la rivière Tarangire, ont du mal à conserver un maigre filet d'eau. Mais l'endoit grouille de vie: tous les animaux savent qu'ici, ils pourront malgré tout trouver de quoi se désaltérer...
Tarangire constitue en saison sèche la seule réserve d'eau de la région. En fin d'hiver, le parc abrite ainsi une forte concentration d'animaux en particulier d'éléphants.
Le paysage est principalement constitué de savane arborée; contrairement aux autres parcs du nord de la Tanzanie, le Tarangire abrite de nombreux baobabs, ces arbres massifs qui donnent l'impression d'avoir leurs racines en l'air...
D'une superficie de 330 km2, le parc du lac Manyara s'étend au pied des falaises, hautes de 600m, qui surplombent la vallée du Rift.
En son centre, un lac alcalin regroupe de nombreuses familles d'ibis et de flamands roses; autour de celui-ci, le parc regroupe une riche plaine herbeuse ainsi qu'une zone forestière à la végétation luxuriante où on rencontre en particulier de grandes colonies de baboins ainsi que les fameux dik-diks, la plus petite des antilopes..
Du haut des falaises, la vue sur le parc est extraordinaire...
Le Ngorongoro est un parc à statut spécial: c'est en fait une aire de conservation.
En effet, la population locale, les Massaïs, ont obtenus l'autorisation de pénétrer dans cette zone pour y faire paître leur troupeaux à l'exception du cratère mais ont du déménager leur villages en dehors de la zone.
Le cratère du Ngorongoro est une vaste caldeira circulaire de plus de vingt kilomètres de diamètre; avec 326 km2, celle-ci est la plus vaste caldeira intacte et non submergée au monde; cette vaste dépresion à fond plat est entourée de falaises circulaires qui peuvent atteindre jusqu'à 600m de haut.
La cuvette, au fond relativement plat, n'a pas d'exutoire et les précipitations s'y accumulent formant un lac permanent alcalin. Cette caldeira est le reste de l'ancien volcan du Ngorongoro qui devait être beaucoup plus haut que son voisin le Kilimandjaro.
La richesse de la faune vivant à l'intérieur de cette caldeira est sans conteste un des atouts majeurs des parcs tanzaniens.
Le Serengeti est sans conteste la réserve animalière la plus célèbre du monde; il s'étend sur une surface de près de 15.000 km2. Mais avec les 2 autres réserves limitrophes, le Ngorongoro et le Masaï-Mara au Kenya, il s'agit en fait d'une superficie de 25.000 km2, soit environ 5 départements français, sur laquelle les animaux peuvent aller et venir en toute liberté.
Serengeti vient du mot massaï, siringit, qui signifie "plaine sans fin": en effet, le Serengeti frappe par son immensité, ses perspectives à perte de vue que pas une route, pas la moindre construction ne vient interrompre.
Le Serengeti abrite une faune extrèmement riche: on peut y observer toutes les espèces présentes en Afrique. Il est fameux pour ses migrations annuelles de millions de gnous, de zèbres et autres ruminants à la recherche des meilleurs paturages...
A la limite du Serengeti et sur le versant ouest de la vallée du Rift, la gorge d'Olduvai, profonde de 90m, occupe le lit d'un ancien lac recouvert d'une épaisse couche de cendres volcaniques.
C'est ici que les anglais Mary et Louis Leakey ont réalisé des fouilles très importantes qui leur ont permis de dégager des fossiles d'hominidés remontant à environ 1,8 millions d'années; c'est ainsi qu'ils ont pu définir l'"homo habilis", première phase de l'évolution de l'homme, et de faire reconnaître dans le monde entier la Vallée du Rift comme le berceau de l'humanité.
Malgré le succès grandissant de la Tanzanie pour l'organisation de safaris, celle-ci a su maîtriser les flux: ainsi, même en haute saison (août), on ne souffre pas d'une affluence trop importante en particulier dans certains points bien connus des chauffeurs: bien sur, on n'est pas tout seul, mais jamais géné par d'autres véhicules.
D'ailleurs, les capacités hotelières sont relativement limitées: les lodges, ces hôtels installés dans ou à proximité des parcs, sont parfaitement intégrés dans le contexte et de dimensions limitées.
Le nombre de touristes présents en même temps dans les parcs est donc limité ce qui participe grandement à la tranquilité dont doivent jouir tous les animaux.
Les Massaïs vivent essentiellement au sud-ouest du Kenya et au nord de la Tanzanie. Le bétail est la seule richesse de ce peuple nomade qui passe donc son temps à la recherche des meilleurs paturages.
Les Massaïs construisent de petites maisons circulaires temporaires (les manyattas) en utilisant des branchages entrecroisés, recouverts de bouse de vache et de boue. Ce mélange sèche rapidement au soleil pour devenir aussi dur que du ciment. La vie traditionnelle des Massaïs s'organise autour du bétail, qui constitue leur principale source de nourriture.
Les Massaïs se nourrissent surtout de laitages et de sang. Ils peuvent en effet prélever le sang des jeunes bovins sans les tuer, en les incisant au niveau du cou d'une flèche tirée dans la veine jugulaire. Un bol de sang mélangé à du lait constitue l'aliment de base. La viande est consommée plus rarement .
Les garçons massaïs deviennent de jeunes guerriers ou morane vers l'âge de quinze ans; un ancien leur apprendra, le maniement des armes, les chants de guerre et les danses traditionnelles.
Cependant, le gouvernement a fait de gros efforts pour sédentariser les Massaïs: ils ont été impliqués dans la gestion des parcs nationaux de leur région et ont su trouver un terrain d'accord avec les autorités ce qui leur a permis de bénéficier de l'arrivée de touristes plutôt que de vivre cela comme une invasion extérieure.
La Tanzanie s'est organisée pour donner entière satisfaction à des clients exigeants :
De l'avis général, la meilleure période pour visiter la Tanzanie est le début de la saison des pluies, c'est à dire janvier/février. C'est à cette époque que l'on peut assister en particulier au spectacle de la migration massive des gnous.
Pour plus d'infos :
Un site très complet sur l'organisation d'un safari en Tanzanie : www.tanzanie-safari.com
Un site dédié à la photographie des animaux : www.safari-tanzanie.net
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